Cosmétique : les produits chimiques et toxiques à éviter
Posté par Chloé Lescaut le
Parce que cosmétique rime encore trop souvent avec toxique, il est largement temps de faire une petite mise au point pour ne pas tomber dans les travers de la beauté chimique. Si la tendance est à un mode de consommation plus naturel et durable, les substances controversées dans des formulations douteuses continuent d’inonder le marché de la cosméto. Comme un petit creux au fast food du coin ou une session shopping au paradis du plastique, on ne résiste pas toujours à la tentation d’un masque peeling à 50 centimes qui pique les yeux et la peau. Et pourtant, s’il soulage le porte-monnaie il pourrait bien coûter cher à votre peau ! Et si on profitait de ce début d’année pour dresser une liste de résolutions (réalistes) qui feront du bien à notre capital cutané ? À commencer par les produits chimiques et toxiques à éviter d’urgence ! Cybèle s’improvise « Que choisir » et vous guide dans l’allée sinueuse du rayon cosmétique, c’est parti !
Les produits chimiques dans les cosmétiques : la fausse bonne idée

Les effets néfastes des substances chimiques dans les produits de beauté ne sont plus à prouver (ou presque). Difficile de s’y retrouver entre les promesses des marques et les études scientifiques qui dénoncent l’usage de certains composants encore largement plébiscités par les pontes de la cosmétique tout public. Perturbateurs endocriniens, altération du système hormonale, substances fortement allergènes, quid du vrai et du faux ? On vous dit tout.
- L’ethylhexyl methoxycinnamate : le filtre UV à bannir
Utilisé dans les crèmes de jour, crèmes solaires, fonds de teint, eaux de toilettes et shampooings, ce composant plus connu sous le nom d’octyl methoxycinnamate n’est pas sans conséquence sur votre métabolisme ! Ce filtre anti-UV présent dans un bon nombre de cosmétiques y compris des produits sensibles en contact direct avec les muqueuses, est pourtant bel et bien réputé pour sa toxicité. Les recherches ont démontré qu’il a une incidence sur la fonction thyroïdienne et la production d’œstrogène. Attention à la mention « sans parabens » qui peut cacher la présence d’un ingrédient à éradiquer de nos salles de bain, et définitivement !
- Le sodium butylparaben : le conservateur à proscrire
Dans la famille des perturbateurs endocriniens, je voudrais le sodium butylparaben ! On le retrouve dans les laits corporels, les crèmes visage, les BB crèmes et fonds de teint, les déodorants et les dentifrices. S’il n’est pas prohibé par la réglementation française et européenne, il est néanmoins fortement déconseillé, considéré comme un perturbateur endocrinien. Même la gamme destinée aux tout-petits et aux enfants n’est pas épargnée par l’utilisation de ce conservateur bien qu’il comporte un risque significatif. Restez en alerte !
- Le triclosan : l’antibactérien à fuir
Ce perturbateur endocrinien agirait non seulement sur les hormones ostéogenèses mais également sur le système thyroïdien. Certaines marques continuent d’employer cet antibactérien dans des gels douche, des dentifrices, des déodorants et même des nettoyants intimes ! On sort, on jette et surtout on évite !
- Le résorcinol : le colorant à éloigner
Encore un perturbateur endocrinien à éradiquer de notre salle de bain d’urgence ! Fortement allergène, il altère la fonction thyroïdienne. Avis aux amateurs de teintures capillaires industrielles, il se pourrait bien qu’on vous dégoûte définitivement du résorcinol, aussi utilisé pour la fabrication de pneus, de colles et de résine (oui, oui rien que ça !).
- Le formaldéhyde : le conservateur à chasser
Pour clôturer cette liste non exhaustive de nos pires ennemis, les perturbateurs endocriniens, on vous présente le formaldéhyde. Ce produit chimique hautement cancérigène fait office d’agent de conservation dans de nombreux produits cosmétiques. Bilan de l’analyse des données toxicologiques ? « Irritations oculaires et des voies respiratoires, observées pour des expositions aiguës et chroniques. Il est également à l’origine de cancers du nasopharynx ». Mieux vaut prévenir que guérir, formaldéhyde s’abstenir !
Comment identifier les produits toxiques et chimiques dans les cosmétiques ?

N’est pas chimiste qui veut, et la lecture de l’étiquette n’est pas une tâche aisée. Heureusement il existe des applications capables de traduire ce charabia cosméto pour nous simplifier la vie et ne plus tomber dans le piège de la crème faussement naturelle.